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F4BPP

Le radio amateurisme est une activité scientifique qui permet, à ceux qui la pratiquent, d’établir des liaisons radio avec les radio amateurs du monde entier. Elle permet d’acquérir des connaissances techniques dans les domaines de la radio et de l’électronique et développer des liens d’amitié entre amateurs de différents pays. Le radioamateur est donc une personne qui a reçu l’autorisation officielle de communiquer par radio avec d’autres personnes, elles aussi légalement autorisées. Cette autorisation s’appelle la licence radioamateur.

Pour obtenir sa licence, le radioamateur doit passer une épreuve technique ainsi qu’une épreuve de réglementation. Autrefois, il devait également répondre aux exigences d’une enquête de moralité réalisée par le service des renseignements généraux finalisée par un entretien. C’était encore le cas en 1997 quand j’ai obtenu ma licence. La licence est délivrée par le ministère de la Poste, des télécommunications et de l’espace.

Les communications s’effectuent sur les bandes de fréquences allouées par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) au service amateur et au service amateur par satellite. Le radioamateur pratique une activité à caractère technique. Ses compétences sont contrôlées et accessibles à toutes et à tous. L’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) lui délivre un certificat d’opérateur radioamateur et lui attribue un indicatif l’autorisant à exploiter les fréquences allouées par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

L’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) délivre à chaque radioamateur un certificat d’opérateur radioamateur et lui attribue un indicatif l’autorisant à exploiter les fréquences allouées par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

En France métropolitaine, l’indicatif commence par le préfixe « F », suivi d’un chiffre et d’un suffixe de deux ou trois lettres. Dans les départements et territoires d’outre-mer, une lettre supplémentaire, entre le « F » et le chiffre, précise la zone géographique d’où émet la station :

  • « FG » pour la Guadeloupe (FG1XY)
  • « FR » pour la Réunion (FR1XY)
  • « FO » pour la Polynésie Française (FO1XY)
  • « FH » pour Mayotte
  • « FJ » pour Saint-Barthélémy
  • « FM » pour la Martinique
  • « FK » pour la Nouvelle Calédonie
  • « FP » pour Saint-Pierre-et-Miquelon
  • « FS » pour Saint-Martin
  • « FT » pour les Territoires Antarctiques Français
  • « FW » pour Wallis et Futuna
  • « FY » pour la Guyane
  • « TK » pour la Corse

Mon indicatif est F4BPP.

ISS est l’acronyme de « International Space Station » qui signifie Station Spatiale Internationale en français. C’est une station spatiale placée en orbite basse terrestre qui se déplace à la vitesse de 27 600 Km/h. La Station spatiale internationale est occupée en permanence par un équipage international qui se consacre à la recherche scientifique dans l’environnement spatial.

Ce programme, lancé et piloté par la NASA (National Aeronautics and Space Administration), est développé conjointement avec l’agence spatiale fédérale russe (FKA), avec la participation des agences spatiales européenne (ESA), japonaise (JAXA) et canadienne (ASC).La station spatiale internationale est le plus grand des objets artificiels placés en orbite terrestre. Elle s’étend sur 110 m de longueur, 74 m de largeur et 30 m de hauteur et a une masse d’environ 400 tonnes.

La station a une architecture hétérogène avec un sous-ensemble russe reprenant les choix architecturaux de la station Mir et un sous-ensemble beaucoup plus important développé selon des standards définis par la NASA. Elle comporte une quinzaine de modules pressurisés, dont quatre consacrés aux expériences scientifiques, représentant un volume d’espace pressurisé d’environ 900 m3 dont 400 m3 habitables.

Les panneaux solaires, d’une superficie de 2 500 m2, fournissent 110 kW d’électricité. La station se déplace autour de la Terre à une altitude maintenue autour de 350400 kilomètres. Elle est occupée en permanence depuis 2000. Chacun des six astronautes, au cours de son séjour d’une durée de 3 à 6 mois, partage son temps de travail entre les opérations d’assemblage, de maintenance, et les tâches scientifiques. es travaux scientifiques portent principalement sur la biologie,en particulier l’adaptation de l’être humain à l’absence de pesanteur, ainsi que sur la science des matériaux et l’astronomie.

 
 
ARISS est l’acronyme de Amateur Radio on International Space Station (Radioamateur à bord de la Station Spatiale Internationale en français). C’est une organisation de radioamateurs mondiale qui collabore avec les agences spatiales. Cette association rassemble des volontaires pour organiser des expériences radio avec l’ISS depuis les écoles et stimuler ainsi l’intérêt des jeunes pour la technologie et les sciences.
 
ARISS est responsable de la gestion et de l’amélioration du matériel de radiocommunication radioamateur à bord de l’ISS. Cette organisation collaboration avec la NASA, l’ESA (European Space Agency ou Agence Spatiale Européenne en français) et les autres agences spatiales participant à la construction de l’ISS.
 
Pour valider les candidatures des écoles qui désirent faire communiquer leurs élèves avec les astronautes, l’organisation ARISS impose de respecter un cahier des charges très strict dans lequel sont consignés les contraintes à respecter. Cela concerne essentiellement les caractéristiques des émetteurs radio, des antennes et du rotor qui permet de suivre la trajectoire de l’ISS dans le ciel pour une communication optimale.

NOAA est l’acronyme de National Oceanic and Atmospheric Administration (Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique). Cette agence des États-Unis est responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère. NOAA a été fondée le 3 octobre 1970 à la suite d’une proposition du président Richard Nixon dans le but de créer un service national afin de mieux protéger la vie et les habitations des catastrophes naturelles, de mieux comprendre l’environnement et de gérér plus intelligemment  les ressources marines.

NOAA a donc pour objectif d’informer le public du rôle et du fonctionnement des océans et de l’atmosphère afin de faire des choix éclairés dans leurs interactions avec ces derniers. Sa mission est donc de comprendre et prévoir les changements à l’environnement, d’administrer les ressources marines et côtières et de concilier les besoins économiques, sociaux et environnementaux des États-Unis dans ces domaines.

Dans chacun des secteurs où la NOAA œuvre, elle a quatre buts :

  • Promouvoir le développement durable le long des côtes et des eaux territoriales américaines en favorisant l’utilisation équilibrée des ressources et de leur renouvellement par rapport aux besoins des humains.
  • Comprendre le climat, les changements climatiques et les phénomènes qui affectent le climat afin de pouvoir planifier l’action de l’État dans ce domaine.
  • Collecter les données météorologiques et océaniques pour fournir des prévisions du temps et hydrologiques.
  • Distribuer les données océanographiques et celles des écosystèmes au public afin d’assurer une information appropriée pour prendre des décisions individuelles, collectives ou commerciales.

Afin de collecter les données météorologiques, une flotte de plusieurs satellites a été déployée pour photographie la Terre. Ils effectuent des orbites polaires à une altitude comprise entre 830  et870 km, environ 14 fois par jour. Ils  délivrent une image continue sous forme de lignes transmises par ondes radio de la région qu’ils survolent. Du fait de la rotation de la Terre, les zones observées changent d’une orbite à l’autre. Les satellites sont équipés de 2 canaux pour la lumière visible et de 3 canaux pour la lumière infrarouge.

Ces satellites permettent de mesurer la température au sol, observer la répartition des courants marins, les éruptions volcaniques, les feux de forêts et étudier le développement de la végétation. L’image transmise provient soit d’un canal visible et d’un canal infrarouge, soit de deux canaux infrarouges en fonction de l’heure d’observation.

Les images sont transmises en utilisant deux protocoles : le format HRPT pour des des images en très haute résolution et le format APT pour des images en haute résolution. C’est ce dernier qui est utilisé pour la réception des images en temps réel par F4BPP qui sont accessibles via la rubrique NOAA du site.

 

SSTV est l’acronyme de Slow Scan Television (télévision à balayage lent en français). Cette activité radioamateur consiste à transmettre et réceptionner des images fixes à l’aide d’une bande passante (plage de fréquences) réduite correspondant à celle de la parole. Il existe de nombreux protocoles qui portent parfois le nom de leur inventeur. Les plus utilisés sont les modes Martin développé par l’anglais Martin Emmerson et Scottie développé par l’écossais Eddie Murphy.

Régulièrement, l’équipage de la Station Spatiale Internationale transmet des images depuis l’ISS pour commémorer les évènement qui ont marqué l’histoire de la conquête spatiale et rendre hommage aux personnes qui y ont contribué. Le protocole utilisé est le PD-120 développé par l’anglais Paul Turner. La réception de ces images peut parfois être récompensée par un diplôme délivré par l’organisation ARISS.

MAI est l’acronyme de Moscow Aviation Institute (МАИ en Russe) qui signifie Institut d’Aviation de Moscou (IAM). Le MAI est une Université Nationale de Recherche Russe. Cet institut qui a été fondé en 1930 est l’un des plus grands établissements d’enseignement supérieur d’ingénierie de Moscou.

Depuis sa création, le MAI a contribué de manière importante aux progrès effectués dans la technologie aérospatiale en Russie et dans le monde. L’institut a mis l’accent sur l’enseignement en sciences appliquées et en ingénierie spécifiques aux exigences de l’industrie aérospatiale.

Le MAI figure parmi les 12 meilleures universités de la Fédération de Russie. C’est également un grand centre de recherche scientifique spécialisé dans les systèmes aéronautiques, l’optoélectronique et les sources d’énergie embarquées.

MAI-75 est le nom de l’expérience menée à bord de l’ISS qui consiste à exploiter un système innovant de télécommunications par satellite issu de l’Institut d’Aviation de Moscou. L’objectif de cette expérience est de promouvoir la diffusion de vidéos depuis l’espace en temps réel auprès d’un large éventail d’utilisateurs dont les universités spécialisés dans les communications et les internautes Russes.

Régulièrement, l’équipage Russe de la Station Spatiale Internationale transmet des images SSTV depuis l’ISS pour commémorer le MAI.

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